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Nous nous sommes souvent plaints, à cet endroit de l’Autotouring, des excès de réglementations qui affectent l’efficacité de nos entreprises européennes, dans le domaine de la mobilité et dans d’autres. Le secteur automobile est certainement parmi ceux qui souffrent le plus de ces excès, mais toute l’économie européenne est affectée.

Suite à différentes recommandations décrites dans le Rapport Draghi sur la Compétitivité de l’Union Européenne, qui met entre autres en lumière les effets négatifs d’un excès de réglementation dans le domaine de la durabilité, la Commission Européenne a annoncé un ensemble de « paquets omnibus » visant à simplifier les procédures et à limiter le poids des directives et règlements notamment dans le domaine de la publication d’informations non financières par les sociétés, dans celui de la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur financier, dans celui de la durabilité des entreprises, etc.

Si ces mesures n’affectent qu’indirectement les secteurs liés à la mobilité, il faut néanmoins y voir l’aveu de la Commission Européenne qu’elle avait poussé les réglementations trop loin.

La Commission a beau réaffirmer que le pacte vert et l’attention portée à l’humain et à la société restent importants, mais la réalité est qu’elle cède à la fois au lobbying de nombreux secteurs d’activité d’une part, ainsi qu’à la pression internationale notamment américaine d’une déréglementation à outrance d’autre part.

Au moment où les États-Unis remettent en question de nombreux aspects de la durabilité, de la bonne gouvernance, de la diversité et de l’inclusion, l’Europe se pose des questions sur les compromis qu’elle doit accepter afin de survivre économiquement.

Dans ce contexte, l’avenir de la forme de mobilité, y compris l’avenir des différentes techniques de motorisation de nos moyens de transport, est devenu plus confus. Il semble que rien en la matière ne soit acquis désormais. C’est ainsi que pour le secteur automobile en particulier, les obligations légales souvent irréalistes cèdent la place à une complète incertitude quant aux possibilités d’investissement. Ce n’est certainement pas mieux.